Le traitement possible de cryptorchidie

Mercredi, 09 Décembre, 2009 Pas de commentaires Sous: Amélioration du sperme

La cryptorchidie est l’absence d’un ou de deux testicules dans le scrotum ou l’existence des testicules en position anormale. Cette anomalie peut avoir lieu si le testicule n’a pas réussi à se déplacer ou descendre à partir de l’abdomen par le canal inguinal dans les bourses homolatérales durant le développement du fÅ“tus. Presque un tiers des garçons prématurés naissent avec un testicule en position anormale, c’est pourquoi la cryptorchidie est considérée comme une des maladies congénitales les plus communs de l’appareil génital de l’homme. Toute de même, dans la plupart des cas les testicules descendent durant la première année de vie (la majorité pendant trois premiers mois). Par conséquent, seulement 1% de la  population masculine est atteint de cette maladie.

Dans 70 % des cas l’anomalie est unilatérale et dans la plupart des cas les testicules peuvent être palpés dans le canal inguinal. Mais parfois les testicules se trouvent dans le ventre ou n’existent pas du tout (sont vraiment cachés).

Les testicules non descendus peuvent augmenter le risque de tumeurs, provoquer une fertilité réduite, aussi bien que des problèmes psychologiques, surtout chez les adolescents. En outre, les testicules non descendus sont plus sensibles à la torsion et aux hernies inguinales.

Le traitement de cryprorchidie

testiculesPour réduire les risques, on recourt très souvent à une opération chirurgicale appelée l’orchidopexie.  On fait cette opération généralement chez les enfants de 4-6 mois si les testicules  ne sont pas descendus jusqu’à cet âge. Ces interventions sont réalisées par un urologue ou un chirurgien pédiatrique, mais quelquefois par un urologue ou un chirurgien général.
Si les testicules se trouvent dans le canal inguinal, on applique parfois une thérapie hormonale. Les hormones les plus utilisés dans ce but sont les gonadotrophines chorioniques humaines. Pour le traitement de cryptorchidie, on fait une série d’injections durant environ 5 semaines. Tout de même, les études cliniques montrent des résultats bien différents : le taux de succès passe d’environ de 5 jusqu’à 50 %.  Il est à noter que le traitement hormonal provoque l’augmentation du taux de testostérone à la fin de la cure, mais n’induit pas une croissance du pénis (malgré la montée de la testostérone). Dans les études récentes menées en Europe, on a appliqué les hormones suivants : la nafaréline et la buséréline. Le taux de réussite est presque le même que  pendant le traitement  par les gonadotrophines chorioniques. Les recherches montrent que le nombre de cellules germinales augmente aussi après un  traitement hormonal. En outre, le coût du traitement hormonal est inférieure à la chirurgie et le risque de complications est plus bas. Toutefois, malgré les avantages potentiels de la thérapie hormonale, certains médecins restent méfiants et donnent la préférence aux interventions chirurgicales.

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