Calotropis gigantea

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Calotropis gigantea

Nom botanique Asclepias gigantea, Calotropis gigantea

Famille Asclepiadaceae

Autres noms : Yercum, Surya pattra, Aka, Mudar, Arka, Mandaramu, Akado, Akanda, Mandara, Akda, Madar, Akra, Khark, Alarka, Khok, Jilledu, Arbre-à-Soie, Erukku, Arkamu, Erikku, Badabadam, Erikka, Byclospa, Ekkemal, Ekke

Origine et habitat :

Originaire de Singapour, du Sri Lanka, d’Inde et de Chine méridionale, cette plante est largement utilisée dans la médecine ayurvédique sous forme de  jus laiteux..

Composés actifs :

Les composés principaux de Calotropis gigantea :

  • Caoutchouc
  • Calotropine
  • Akundarine
  • Résine acide noire
  • Résine jaune amère

Utilisée à la première année de sa vie la plante n’est pas encore efficace pour le traitement des maladies, car son écorce est pauvre en résine acide et amère. Pour cette raison, il est recommandé d’utiliser les plantes de la deuxième année et des années suivantes pour obtenir de meilleurs résultats.

Le jus de la plante est utilisé pour traiter des troubles nerveux, car la plante fait un effet calmant sur le coeur.

Parties utilisées : On utilise généralement les fleurs, le jus, la racine et l’écorce de la plante.

Usage : On s’en sert pour traiter les maladies du coeur.

L’écorce de la racine est connue pour son effet expectorant, laxatif, anti-spasmodique et diaphorétique. En outre, elle rend l’organisme humain plus énergique en général. Mais à grandes doses, elle peut provoquer des vomissements.

La plante stimule le fonctionnement des glandes et l’excrétion des fluides. Elle sert à soulager les spasmes et détend le tissu musculaire, surtout celui de l’intestin gros et de l’anus. Pour cette raison, on l’utilisait pour éliminer les symptômes de la dysenterie. En tant que remède anti-spasmodique elle sert à traiter le syphilis, l’hystérie, les convulsions, l’épilepsie, le paralysie et  l’éléphantiasis.

La plante est également utilisée pour réduire la fièvre et prévenir sa réapparition. Elle sert à soigner les troubles du système digestif et les spasmes causés par ces troubles aussi bien que par les hémorroïdes. En outre, on s’en sert pour éliminer les  helminthes.

Les fleurs de la plante font un effet curatif sur le système digestif et améliore la circulation sanguine. À petites doses, elles peuvent soigner la lèpre et l’éléphantiasis. Les fleurs de la plante sont aussi un bon remède contre l’asthme.

Le jus laiteux de Calotropis gigantea possède des propriétés laxatives et améliore le métabolisme. Il accélère la circulation des fluides dans l’organisme, mais à grandes doses, il peut provoquer des vomissements.

En Inde la plante était utilisée pour faire des avortements. On l’insérait dans le col utérin, puis dans l’utérus jusqu’à ce que cela cause des douleurs et des contractions.  Elle était aussi appliquée en tant que poison pour les bébés et les animaux domestiques. Mais maintenant toutes ces actions sont interdites par la loi.

Les feuilles et la tige sont utilisés en tant que médecine anti-inflammatoire. En raison de leurs propriétés anesthésiques, elles servent à soulager les spasmes et les douleurs.

Dans la médecine ayurvédique Calotropis gigantea était utilisé en tant que composé actif de l’huile puissante Arka Tailam. Ce remède servait à traiter des maladies cutanées telles que l’eczéma. On l’appliquait aussi sur les piqûres des insectes et des scorpions. Les femmes s’en servent pour éliminer l’excès du poil de la peau. En outre, on l’utilise pour soulager les douleurs articulaires et soigner les teignes du cuir chevelu.

Préparation et posologie : Le jus concentré se prend à raison de 1-2 gr par jour. La prise quotidienne de l’écorce de la racine est 1-5 gr. Le jus laiteux se prend à raison de 5 gouttes. La plante est appliquée sous formes d’émulsion, de pilules, de poudre de racine ou de feuilles. On utilise aussi les extraits liquides et secs des feuilles.

Précautions : Attention ! La plante possède des propriétés toxiques. Il est déconseillé de l’appliquer au cours de la grossesse. La thérapie doit être entreprise que sous la surveillance d’un prestataire des soins de santé.

Il n’y a pas d’information exacte sur les effets secondaires de la plante.