Nom botanique : Phoradendron flavescens

Famille : Loranthaceae (Loranthacées)

Nom commun : gui de chêne

Parties utilisées : Les feuilles de la plante possèdent des propriétés médicinales. Description : Il faut bien distinguer le gui de chêne du gui (Viscum album) répandu dans plusieurs pays d’Europe. Les propriétés médicinales de ces deux plantes diffèrent considérablement. Le gui de chêne est un arbuste toujours vert avec une tige dure aux noeuds et des feuilles jaunes-vertes.  Les feuilles des plantes jeunes sont couvertes de duvet et puis deviennent lisses. La floraison commence à la fin du printemps et dure jusqu’à juillet. En hiver, la plante donne des fruits blancs.

Historique : À l’époque des Celtes et des Romans, on croyait que la plante a des propriétés magiques. On pensait aussi qu’elle augmente le désir sexuel et stimule la fécondité. Pour cette raison il existe la tradition de s’embrasser près des rameaux du gui de chêne.

Usage : On se sert de la plante pour provoquer les vomissements et pour apaiser le système nerveux en cas de l’anxiété. Le gui de chêne détende les muscles, augmente la tension artérielle et stimule les contractions des muscles de l’intestin et de l’utérus. En outre, il a été appliqué pour traiter les hémorroïdes après l’accouchement, pour réduire les hémorragies menstruelles, aussi bien que pour stimuler la circulation sanguine dans l’utérus. La plante provoque les menstruations et elle est efficace traiter les tumeurs. Tout de même, le gui de chêne  est très toxique, c’est pourquoi il est déconseillé de l’utiliser intérieurement.

Préparation et posologie : Il est nécessaire de consulter un professionnel de santé avant d’appliquer la plante.

Précautions : La FDA a inclus le gui de chêne dans la liste des plantes dangereuses. Il est déconseillé de l’utiliser par voie orale. Tout de même, si vous voulez appliquer cette plante, visiter votre médecin préalablement.