Myrica

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MyricaNom botanique Myrica cerifera

Famille Myricaceae

Noms communs : lorette, myrte bâtard, piment aquatique, galé odorant, bois sent bon.

Parties utilisées : Les fleurs, la racine et les feuilles de la plante possèdent des propriétés médicinales.

Composés actifs :

  • Triterpènes, telles que le taraxérol, le myricadiol et la taraxérone
  • Flavonoïdes tels que la myricitrine
  • Différents gommes, résines, phénols et tanins.

Historique : La plante a été découverte par les premiers colonisateurs d’Amérique quand ils sont arrivés à l’est du pays. Tout de même ils n’étaient pas au courant des propriétés médicinales de la plante et l’utilisaient en tant que matériel pour la production des bougies aromatiques. En Amérique, on se servait du myrica pour des besoins médicinaux seulement dans les régions du Sud où on l’utilisait pour réduire la fièvre. Plus tard, elle a été appliquée en Louisiana en tant que remède contre une dysenterie sévère.

Au XIX siècle l’herbe est devenue connue grâce à l’homéopathe de  la Nouvelle-Angleterre Samuel Thompson. Il l’utilisait en tant que remède efficace contre la fièvre, la diarrhée, l’influenza et de différents types d’infections.

Dans la médecine contemporaine le myrica est appliqué en usage externe et interne. En usage externe, la plante sert à soigner l’angine, les saignements des gencives, l’influenza, la dysenterie et la diarrhée. En usage interne, on l’utilise pour traiter les veines variqueuses.

Usage : Le Myrica sert à améliorer la circulation sanguine. En raison de ses propriétés astringentes, l’herbe sert à traiter la dysenterie et la diarrhée. Sous forme de rinçage, le remède soulage l’angine tandis que sous forme de douche on l’utilise pour traiter les maladies cutanées. Comme la plante comporte la myricitrine, composé actif connu pour ses propriétés anti bactériennes, on l’utilise pour traiter des maladies intestinales, y compris la diarrhée. En outre, le myrica  est connu pour son effet refroidissant en cas de la fièvre.

En outre, la plante contient des tanins qui font aussi un effet astringent, nécessaire pour le traitement de la diarrhée. Bien que sa capacité de traiter les maladies du foie et de la vessie n’est pas encore démontrée scientifiquement, la myricitrine est supposée améliorer la circulation de la bile.

Origine et habitat : La plante est originaire des États-Unis, mais de nos jours on la trouve généralement en Grande Bretagne et en Europe. Toujours verte, elle peut atteindre 1 à 2 mètre de hauteur.  Le myrica a une écorce grise, des feuilles étroites et aiguës. Ses branches sont enduites de cire.  Coupé, l’arbre a une odeur spécifique. Sa floraison s’étale au printemps et ses fleurs de couleur jaune donnent des petits fruits cireux.

Préparation et posologie : Pour préparer une décoction, on prend une cuillère à café d’extrait de la plante, puis on le dilue dans une demi-litre d’eau bouillante. On laisse ce mélange bouillir pendant 15 minutes. On le prend quand il est froid en y ajoutant du lait. La prise quotidienne est deux tasses par jour. Normalement, la décoction est plus amère que la teinture. Sous forme de teinture, la prise quotidienne est une demi-cuillère à café deux fois par jour. Les enfants de moins de deux ans doivent éviter de consommer le myrica. Les enfants de plus de deux ans et les personnes de plus de 65 ans doivent prendre un remède doux pour la première fois et puis augmenter la concentration graduellement..

D’habitude mélangé avec: Pour intensifier ses propriétés astringentes, la plante est généralement utilisée en combinaison avec  l’aigremoine et la racine de la consoude.

Précautions : Les personnes qui ont été atteintes de cancer, surtout du cancer de l’estomac et de l’intestin, ou les personnes vulnérables au cancer doivent être très prudentes en utilisant le myrica. Les recherches scientifiques ont démontré que les tanins que le myrica possède en abondance peuvent faire un effet positif, aussi bien que négatif sur le cancer.  Pour diminuer le risque du cancer, mélanger le remède avec du lait.

Dans le cas du surdosage le myrica peut provoquer l’indigestion et les vomissements. Soyez prudent en utilisant cette herbe si vous souffrez de troubles digestifs tels que la colite, aussi bien que d’hypertension, de maladies rénales et cardiaques. Pour cette raison, il est recommandé de consulter le médecin avec d’utiliser le remède.

En outre, les femmes enceintes et allaitantes ne devraient pas utiliser le myrite. Dans tous les autres cas le myrite est absolument sûr. Le dosage doit être discuté avec le prestataire des soins de santé.  Si vous vous sentez mal à l’aise en utilisant cette herbe, arrêter de la prendre et consultez votre prestataire des soins de santé.